La STDG au pied d’un podium !

Ce samedi 11 octobre 2025 restera une journée pleine de surprises pour notre petite troupe de la STDG. En effet, c’est un peu par hasard que notre ami Zeno avait entendu parler, sur Facebook, d’une compétition appelée « Paal Shoot ». À son initiative, une petite équipe de cinq membres de notre stand de tir s’est donc mobilisée, sans vraiment savoir à quoi s’attendre — si ce n’est passer une journée à tirer ensemble.

C’est donc de manière humble que nous nous sommes rendus à Sint-Katelijne-Waver, bien loin de notre petit stand de Geer, avec l’équipe suivante :
• Julien Boveroux
• Zeno Guilliams
• Yves Guilliams
• Pascal Renard
• Romain Stouvenakers

Passé les premiers émerveillements face aux installations flambant neuves du stand organisateur, vint le moment de se pencher sur le déroulement des épreuves. Le principe était finalement assez simple : découper des poutres de bois d’environ 10 cm d’épaisseur à l’aide d’armes de poing (hors calibres magnum) et de slugs de calibre 12.

La compétition se déroulait en trois étapes — qualifications, demi-finale et finale — suivant toujours la même méthode : chaque tireur disposait de six munitions avant de passer le relais au suivant, jusqu’à ce que la poutre soit coupée ou que le temps imparti soit écoulé.

Nous nous sommes donc lancés face à dix autres équipes dans les qualifications, au cours desquelles nous devions tirer trois manches (une poutre chacune). Le but : couper nos poutres le plus vite possible, en moins de dix minutes par manche. Nous avions toutefois droit à deux cartouches de calibre 12 par manche, ce qui facilitait légèrement la tâche. Seules les huit meilleures équipes pouvaient accéder à la demi-finale. Malgré quelques gaffes et imprécisions, nous sommes parvenus à décrocher la septième place des qualifications.

Nous ne nous faisions cependant pas d’illusions : les équipes encore en lice étaient visiblement plus rapides et expérimentées. C’est donc, euphoriques mais prudents, que nous nous sommes dirigés vers la baraque à frites, histoire de reprendre des forces — et, avouons-le, de rentabiliser les frites à volonté incluses dans le prix de la compétition !

Une fois cette accalmie terminée, la demi-finale a commencé. Nous devions, en une seule manche, abattre trois poutres le plus vite possible, cette fois sans calibre 12. Seules les quatre meilleures équipes allaient pouvoir se qualifier pour la finale. L’organisation se fit en deux vagues de quatre équipes, et nous étions évidemment dans la première. Nous avons terminé cette épreuve à la troisième place de notre vague. Restait à voir si au moins trois des équipes suivantes allaient faire mieux que nous — autant dire que la tension était à son comble.

Commença alors une longue attente à regarder nos adversaires performer. Au fil des minutes, la pression devenait insoutenable face à la perspective grandissante d’une qualification en finale. Malgré tout cela, il faut souligner que, malgré l’esprit compétitif et la barrière de la langue, l’ambiance est restée en tout temps festive et bon enfant : applaudissements et félicitations accompagnaient chaque poutre brisée.
Et puis, après ce qui sembla une éternité, les résultats tombèrent : les quatre équipes adverses dépassèrent notre temps — la STDG était qualifiée ! L’équipe a alors éclaté de joie.

La finale pouvait commencer, avec un véritable mastodonte à abattre : six poutres, dont une d’épaisseur doublée pour un total de 18cm de profondeur. Trois fines languettes de bois permettaient de gagner trois slugs supplémentaires si l’on parvenait à les briser, de quoi attaquer plus efficacement les poutres principales. Après plus de trente minutes de feu continu, de stratagèmes pour gagner des slugs et de tentatives acharnées pour briser nos poutres, une troisième équipe finit son épreuve. L’espoir s’éteignait, mais l’émotion restait immense : contre toute attente, la STDG finissait 4e en finale d’une compétition entreprise sur un simple coup de tête — et c’était bien là le plus important.

C’est donc, délestés d’environ 350 cartouches de 9 mm chacun et remplis de bonne humeur, que nous avons levé notre verre pour conclure cette belle journée, en compagnie de Pol Jacob et Marthe, sa femme et membre du club STDG, venus nous encourager.

L’équipe de la STDG ne reviendra peut-être pas avec le trophée de la troisième place, mais ils ne reviendront cependant pas les mains vides, rapportant tout de même un morceau de poutre qui orne les escaliers d’accès au pas de tir du 25 mètres ainsi qu’un trophée de participation parti rejoindre les trophées déjà existant dans la cafétéria.

Nous remercions chaleureusement le Schuttersclub SKW pour l’organisation de cette belle découverte et pour leur accueil. Vivement la prochaine édition pour qui sait... Peut-être un podium !

Schuttersclub SKW : https://schuttersclub-skw.be/